LE NOM DES GENS
"Bahia Benmahmoud, jeune femme ô combien extravertie,
revendique haut et fort ses racines algériennes.
Elle est de gauche (euphémisme) et combat ses ennemis politiques
à sa manière...
Arthur Martin (« comme celui des cuisines »),
virologue et adepte du principe de précaution,
a un nom franchouillard et des origines juives savamment occultées.
Quand cette furie débarque dans la vie de ce discret jospiniste,
c'est un coup de vent, une déflagration, une révolution..."***
Foncez voir ce film.
C'est drôle bien sûr, vraiment drôle,
mais pas seulement.
Il y est aussi question d'identité et de mémoire,
de l'importance d'avoir des engagements et de l'enthousiasme,
face à l'omniprésence du cynisme et de l'individualisme.
Sara Forestier est irrésistble, Jacques Gamblin parfait.
On sort du cinéma revigoré,
en se demandant pourquoi ce film est programmé
dans une salle minuscule,
alors qu'il vaut largement tout un camion
de "Petits mouchoirs",
l'auto-proclamée meilleure comédie de l'année.
*** Télérama