LE NOEUD GORDIEN de BERNARD SCHLINCK

Publié le par RMYBR

Le nœud Gordien 
Présentation de l'éditeur

La vie d'un traducteur peut comporter de réels dangers.

Surtout quand on est trop fauché pour se préoccuper vraiment

de ce que l'on traduit, ou de ceux pour qui on le fait.

Si Georg Polger s'était posé ces questions, il n'aurait sans doute

pas abandonné son cabinet d'avocat de Karlsruhe

pour venir s'installer en Provence.

C'est vrai qu'il n'aurait pas non plus connu New York,

Los Angeles et la vie trépidante qu'on y mène

quand le monde entier a décidé de vous pourrir la vie.

 

Par l'auteur du Liseur, une nouvelle méditation

sur l'ambiguïté des femmes

et l'incertitude de la morale et des désirs.

 

Une histoire étonnante, un climat etouffant...

On ressent parfaitement cette ambiance de tension et d'incertitude

que veut nous faire passer l'auteur.

Un bon polar.

Mais, dans un autre genre, et toujours par B. Schlinck,

"Le liseur" est largement meilleur.

Reste le titre, intéressant...

 

 

51S14YYM0EL._SL500_AA300_.jpg

 

 

  Gordius était un laboureur qui n'avait pour toute richesse que son chariot et ses bœufs.

Quand les Phrygiens voulurent se donner un roi, ils consultèrent l'oracle,

et l'oracle leur répondit de prendre le premier homme qu'ils verraient monté sur un char.

Cet homme fut Gordius. Il donna son nom à la ville de Gordium, capitale de la Phrygie.

Le char de Gordius est resté célèbre par le nœud qui attachait le joug au timon,

et qui était si habilement enlacé qu'on ne pouvait en apercevoir les bouts.

Quand Alexandre, vainqueur de la Phrygie, se fut rendu maître de Gordium,

il apprit qu'une ancienne tradition promettait l'empire de l'univers

à celui qui dénouerait ce nœud.

Aristobule prétend qu'il le délia avec la plus grande facilité

après avoir ôté la cheville qui tenait le joug attaché au timon,

mais on croit plus généralement qu'il coupa ce nœud d'un coup d'épée.

Le nœud gordien est resté dans le langage pour caractériser une difficulté

qu'on ne peut résoudre, un obstacle qu'on ne peut vaincre.

Se tirer d'embarras par un moyen expéditif et vigoureux,

c'est trancher le nœud gordien.

 

 



Publié dans Littérature

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article