ELLE S'APPELAIT SARAH

 Paris, de nos jours.

Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans,

enquête sur l¹épisode douloureux du Vél d¹Hiv.

En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah,

une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942.

Ce qui n'était que le sujet d'un article devient alors, pour Julia,

un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial.

Le film est émouvant,

et c'est un drôle de sentiment que de sortir du cinéma

encore plein d'émotion,

tout en se disant qu'on vient de voir un beau film.

Kristin Scott Thomas est bouleversante,

elle porte sur les épaules cette histoire

terrible qui ne sombre jamais dans le mélo.

Je lis ici et là que "trop c'est trop",

qu'on a assez parlé de ces épisodes de notre histoire.

Pour ma part,

je reprendrai les mots de Jean Ferrat

"On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare

Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ?
L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez"