EDDY MITCHELL FAIT SA DERNIERE SEANCE
Un riff de guitare nerveux,
lumière bleutée, droit sur le micro.
Eddy Mitchell débarque,
costard noir, col blanc,chaussures vernies.
Un grand rideau au fond, des lumières blanches.
Juste l’essentiel pour saisir Eddy Mitchell et son orchestre,
la bande à Basile, entendez Basile Leroux,
le pape de la stratocaster...
Basse, guitares, batterie et clavier,
comme on aurait pu les voir il y a… quelques années...
Eddy et sa bande revisitent la mythologie maison,
Daniela, Alice, Menthe à l'eau,
sortent les bottle neck, tâtent de la country ,
chauffent les rhythm’n’blues, les boogie.
Passages obligés, Memphis, Nashville, Belleville et Rio Grande...
Lorsqu’enfin le rideau de fond s’écarte,
c’est un brass band rutilant,au grand complet,
qui fait son entrée, et enflamme la salle,
trombones, trompettes et saxs, douze musiciens au total.
Un autre concert commence.
Eclatant, swinguant, jazzy !
Monsieur Eddy devient crooner, bluffant.
Les feux de la rampe s’allument pour de bon, multicolores
éclairent ici un solo de sax enfumé, là un piano on the rock.
La voix est superbe, l’orchestre fabuleux.
Monsieur Eddy vire "Vieille canaille",
raconte une blague,
avant d’achever sa dernière séance .
Eddy Mitchell nous tire sa révérence.
La très grande classe.
Nostalgie.